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Me voilà, perché au sommet d’une section noueuse d’un sentier rouge. Celui que je n'ai monté qu'une seule fois auparavant. On pourrait penser qu'une deuxième manche signifierait confiance, mais me voilà, regardant une section où mes paumes sont toutes moites.
Je veux dire, sérieusement... Raide ? Vérifier. Des roches qui semblent avoir été saupoudrées par une fée sadique des sentiers ? Vérifier. Et la poussière ? Bien sûr! Il n'a pas plu depuis un mois. Maintenant, je suis connu pour trop réfléchir, et souvent, j'aurais mieux fait de charger au lieu de faire cette pause étrange et dramatique au sommet. Mais mec, je dois savoir où aller dans cette section.
Je plisse les yeux et repère ce qui pourrait être une bonne ligne à droite. Sans plus attendre, je m'en vais ! Mais, comme d’habitude, mon courage passe au second plan. Me penchant trop en arrière, saisissant les freins comme s'ils me devaient de l'argent, ma roue avant décide qu'elle en a assez, m'envoyant dans un "coup de pied pas si gracieux mais je continue de rouler, mais je n'ai pas l'air cool" en bas. Classique.
Me voilà, dépoussiérant en bas, réfléchissant à la différence entre "Hé, j'ai monté ça !" et "Mec, j'ai vraiment *coulé* à travers ça." Un vrai flux ? C'est cet état zen où j'ai l'impression de danser avec la terre. Mais sur des sentiers comme celui-ci, j'ai plutôt l'impression d'être deux pieds gauches lors d'une danse de salon. Répétition et patience, non ?
Quelques astuces aident. Me concentrer sur ma respiration, toujours regarder devant moi et faire semblant de savoir quelque chose sur la position du corps.
Je ne roule peut-être pas avec la grâce d'un danseur de ballet sur deux roues, mais qui a besoin de style quand on s'amuse comme un fou ? Et honnêtement, la seule personne qui me juge... c'est moi.
On se voit la semaine prochaine ? Il y a encore plus de sentiers à parcourir et d'histoires à raconter. L'aventure du jour ? "La Dorlay". Jusqu'à la prochaine fois!
Claude
