
On a baissé nos prix. Vraiment.
Comment on a fait ?
Simple : on revient à un modèle plus direct.
On vend en ligne, et uniquement avec quelques shops partenaires qu’on a choisis nous-mêmes.
Qu’est-ce que ça change pour vous ?
Maillot : 49 €
Pantalon : 99 €
Chaussettes techniques : 12 €
Tour de cou : 12 €
T-shirts manches courtes : 29,99 €
T-shirts manches longues : 34,99 €
Et maintenant, une veste de pluie 3 couches à 99 € aussi !
Toujours la même qualité.
Toujours la même garantie.
On garde évidemment notre For the Wild Warranty :
→ -40 % la 1ʳᵉ année si tu flingues ton fringue dans un crash
→ -30 % la 2ᵉ année
On peut difficilement faire mieux de notre côté.
On espère que ça vous parle.
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We dropped our prices. For real.
How’d we do it?
Simple: we’re going back to a more direct model.
We sell online, and only through a few trusted partner shops we chose ourselves.
What does that mean for you?
Jersey: €49
Pants: €99
Tech socks: €12
Neck tube: €12
Short sleeve tees: €29.99
Long sleeve tees: €34.99
And now — a 3-layer rain jacket for €99 too!
Same quality.
Same commitment.
Still backed by our For the Wild Warranty:
→ -40% off in year 1 if you wreck your gear in a crash
→ -30% off in year 2
We can’t do much better than that.
Hope it speaks to you.

À la recherche d’une trace
Le vélo a toujours été un outil de découverte pour moi.
C’est d’ailleurs pour ça que je l’aime autant.
Me retrouver dans les bois, seul ou avec des potes.
Sur un trail familier ou complètement paumé.
Être mort de fatigue et réaliser que je viens de m’engager dans un truc où je vais devoir grimper 30 minutes juste pour m’en sortir.
Cette fois, je pars sur une rando dont m’avait parlé ma femme.
Elle l’avait faite à pied avec notre fils : beaux paysages, calme absolu.
J’ai une journée pour moi.
Je fonce.
Je charge le vélo, et je pars à l’aventure.
Dans la voiture, je mets Children of the Grave à fond.
L’intro tape fort.
Je suis encore à l’arrêt, mais dans ma tête, je suis déjà lancé.
Une fois sur place, j’enjambe mon fidèle destroyer et, après quelques coups de pédale, je laisse le parking derrière moi.
Il a plu plus que je ne pensais… ou, plus probablement, plus que je ne le voulais ces derniers jours.
Galère.
Putain de boue qui colle.
Ça n’avance pas.
Mais têtu comme je suis, je pousse, je monte. Autant que je peux.
Et effectivement, l’effort est récompensé.
Vue incroyable. Forêt dense. Silence total.
Seul au monde.
Je me régale. Petite pause bien méritée.
Maintenant, la partie fun.
J’adore la descente. Toujours adoré ça.
Je scrute les moindres indices de traces.
Je commence sur le sentier de rando, puis je repère — œil de pisteur activé — un début de ligne prometteuse.
Une sorte de coupure dans les fougères, une ligne de fuite dans les cailloux.
Je m’engage.
Je lâche les freins.
Je prends mon pied.
Ça descend, ça glisse, ça tape.
Putain de boue encore… mais qu’est-ce que c’est bon.
Je parle tout seul sur mon vélo — toujours un signe, légèrement perturbant pour les personnes que je croise — que je m’amuse comme un petit fou.
Et puis — plus rien.
Dead end.
Seulement un ruisseau, et c’est tout.
Deux options :
📍 Refaire la descente à l’envers.
📍 Ou grimper le versant opposé.
La voiture est là-haut, de ce côté.
Et j’ai toujours tendance à choisir le chemin le plus court.
Donc c’est décidé.
Je descends du vélo. Je pousse.
Puis je ne pousse plus.
Je tire le vélo derrière moi, pendant que je m’agrippe à des racines, des branches, à tout ce que je trouve.
Le sol est gras. Une patinoire.
Je glisse plus que je ne grimpe.
Mon bike devient une ancre.
Je suis recouvert d’une belle couche de graisse brune, des chaussures jusqu’au casque.
C’est un bon moment pour le dire :
j’attends avec impatience les VRAIS e-bikes légers.
Parce qu’un e-bike, c’est génial pour explorer.
Tu vas plus loin, plus haut. Tu te perds, tu te retrouves — juste avant que la batterie lâche.
Mais quand faut le pousser, le tirer ou le porter ? Une plaie.
Après un long moment à batailler contre la gravité dans le pire sens…
J’arrive enfin en haut.
La voiture est là, pas loin.
Je suis rincé.
Je suis dégueu.
Mais j’ai un grand sourire de débile.
Celui d’un gars qui s’est mis dans la merde tout seul — juste pour le plaisir.
Et franchement…
je recommencerai.
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Chasing a Line
The bike’s always been a tool for discovery.
That’s what I love most about it.
Getting out into the woods — solo or with friends.
On a trail I know by heart or somewhere completely off the map.
Being dead tired, then realizing I’ve just dropped into something that’s going to cost me a 30-minute hike out.
This time, I set off on a route my wife told me about.
She’d done it on foot with our son — said it was quiet, beautiful, remote.
I had a full day ahead.
So I loaded up the bike and hit the road.
Children of the Grave blasting in the car — the Lunachicks version.
That intro? Pure fire.
Still parked, but already riding in my head.
(See “Ride Soundtrack” on the next page.)
Once I arrived, I climbed onto my trusty destroyer.
A few pedal strokes in, the parking lot faded behind me.
It had rained more than I thought… or maybe just more than I was willing to admit.
Total mess.
Thick, clingy mud.
Moving forward felt like dragging bricks.
But stubborn as hell, I kept going. Climbing as far as I could.
And yeah — it paid off.
Killer view. Dense forest. Silence.
No one around.
Just me and the mountain.
Quick break. Breathe it in.
Then comes the good part.
I’ve always loved the descent. Still do.
I scan for clues — subtle lines in the dirt, gaps in the ferns, a break in the rocks.
Then I spot it.
Trail instinct kicks in.
A faint line cuts through the green.
I drop in.
Brakes off.
Let it rip.
It’s raw, slippery, fast.
Mud flying. Tires buzzing.
And I’m talking to myself — always a sign I’m fully in it.
Probably scared a few hikers, but who cares.
I’m flying.
And then — nothing.
Dead end.
Just a stream at the bottom of a ravine. That’s it.
Two options:
📍 Climb back out the way I came.
📍 Or hike up the opposite slope.
The car’s somewhere up top on that other side.
And I usually go for the most direct line — for better or worse.
So yeah. Decision made.
Off the bike. Start pushing.
Then stop pushing.
Start dragging it behind me, clawing at roots and branches just to keep moving.
The slope’s slick.
Feels like trying to hike up a slip’n slide in clipless shoes.
My bike’s an anchor.
By halfway, I’m coated in a solid layer of mud — shoes to helmet.
Perfect time to say it:
Still waiting for the day e-bikes are actually light.
Don’t get me wrong — they’re amazing for exploring.
You go deeper, climb higher, get lost and find your way back just before the battery dies.
But when you’ve gotta haul one up a hillside? Brutal.
After a long battle with gravity in the wrong direction...
I crawl out the top.
The car’s close.
I’m toast.
I’m filthy.
But I’ve got that dumb-ass grin.
The kind you earn by throwing yourself into a mess — just because it felt right.
And honestly?
I’d do it again tomorrow.

Qu'est ce qu'on écoute avant de rouler ?
Pour ce numéro 2 de Trail Roamer, je vous parle de “Children of the Grave”.
Et surtout… cette intro !
Celle qui te donne envie de bouger, de lâcher les freins, de rouler à fond.
Et puis franchement, est-ce qu’on peut faire plus barge qu’Ozzy ?
Prenons un peu de sa folie, mettons le son à fond…
Et envoyons le feu sur les trails.
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What do we listen to before we ride?
For this second issue of Trail Roamer, I’m talking about “Children of the Grave.”
And especially... that intro.
The one that makes you want to move, drop the brakes, and ride full gas.
And seriously — is there anyone more unhinged than Ozzy?
Let’s borrow a little of his madness, crank it up loud...
And send it hard on the trails.

Lettre d’amour à la pédale plate
C’est un débat sans fin — et franchement, je ne vais pas essayer de convaincre qui que ce soit.
Moi, j’aime les pédales plates.
Pour rouler. Pour les admirer. Pour leur simplicité.
Je pense que la plupart des riders seront d’accord : un beau vélo roule mieux.
C’est une vérité universelle.
Et pour moi, un beau vélo a des pédales plates.
Des pédales qui matchent la couleur du bike.
Pas trop épaisses — pour éviter de taper partout.
Avec une grande plateforme, pour poser mes pieds de clown comme il faut.
Et surtout, des pédales qui mordent tellement fort que j’ai un trou dans le tibia une semaine sur deux… mais jamais dans le pantalon.
(Avantage de rouler avec un bon pantalon bien pensé. Petit clin d’œil pas du tout discret à nos pantalons que j’adore, évidemment.)
Ah, cette pédale plate…
Elle m’oblige à penser à mes pieds — cette partie du corps qui fonctionne en automatique le reste du temps.
Mais dès que je monte sur le vélo, j’y pense.
Bien les placer. Talons vers le bas.
Pour un grip maximum… et pour éviter d’avoir l’air con à rebondir sur les racines avec les pieds dans le vide.
Le no foot, c’est cool — mais seulement quand c’est volontaire.
Éviter de taper dans les cailloux aussi, par la même occasion.
(Les fois où j’ai tapé… je m’en souviens encore.)
J’ai essayé, hein, de passer aux pédales auto.
Pour aller plus vite. Pour pédaler partout.
Pour tirer autant que pousser et toutes les autres raisons qui ont l’air de fonctionner pour plein de gens… sauf pour moi.
Au début, j’aimais bien.
Puis une vilaine chute m’a envoyé mode superman — épaule en premier dans un arbre.
Résultat : clavicule cassée.
Rien à voir avec les pédales auto, en vrai.
Mais pour me remettre en selle après, j’ai eu du mal à me raccrocher.
Et tant mieux, au final.
Parce que ce que j’aime par-dessus tout, c’est cette sensation de liberté.
Et je roule pour ça.
Pouvoir bouger les pieds à tout moment. Poser un dab sans réfléchir.
Sauter, décaler, replacer.
Pas de clips. Pas de soucis.
Pas bien en l’air ? Tu jettes le vélo. Tu glisses, tu poses le pied.
C’est instinctif, sans compromis.
Juste du ride.
Alors ouais, je roule en pédales plates.
Pas parce que c’est mieux.
C’est mieux, pour moi.
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Love Letter to the Flat Pedal
It’s a never-ending debate — and honestly, I’m not here to win it.
I ride flat pedals.
I love them.
For riding.
For staring at.
For how simple they are.
Most riders will agree: a good-looking bike just rides better.
That’s a universal truth.
And to me, a good-looking bike rolls on flats.
Flats that match the color of the frame.
Not too thick — so they don’t catch on every root and rock.
A big platform, because yeah, I’ve got clown feet.
And sharp pins, the kind that sink in so deep they leave a scar in your shin every other week…
but never in the pants.
(That’s the perk of riding solid gear.
Small shoutout — not so subtle — to our pants, which I love.)
Ah, flat pedals...
They force me to think about my feet —
those forgotten body parts that usually just do their job in the background.
But once I’m on the bike, I’m tuned in.
Foot position matters. Heels down.
For grip. For control.
And to avoid launching over roots looking like a ragdoll mid-flight.
A no-foot can be stylish — but only if you meant to do it.
You also learn to dodge rocks.
(And yeah… I remember every time I didn’t.)
I gave clipless a try.
Wanted to go faster. Pedal smoother.
Push and pull and all that good science everyone talks about.
And honestly? I liked it at first.
Until a crash sent me full Superman — shoulder first into a tree.
Broken collarbone.
It wasn’t the pedal’s fault.
But after that, I just couldn’t bring myself to clip back in.
And maybe that’s for the best.
Because more than anything, I ride for freedom.
And flats give me that.
Move your feet anytime.
Throw a dab without thinking.
Jump. Shift. Reposition.
No clips. No panic.
If it goes wrong in the air?
Ditch the bike.
Slide it out.
Plant your foot.
It’s all reflex.
No friction. No second-guessing.
Just pure ride.
So yeah — I ride flats.
Not because they’re better.
But because they're better for me.
Outro - C’est la fin de cette 2ᵉ édition.
Merci d’avoir tout lu !
C’est un vrai plaisir d’écrire comme ça, sans filtre.
Si t’as envie de nous dire ce que t’as aimé, détesté, ou débattre de quoi que ce soit :
→ réponds directement à ce mail
→ ou écris-nous ici : info@valcariz.com
Mais je te le dis tout de suite : inutile d’essayer de me convaincre de repasser aux pédales auto.
Je suis un platiste à vie !
À bientôt sur les trails —
Claude
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Outro - That’s it for this second edition.
Thanks for reading all the way through!
Writing like this — unfiltered — is a real pleasure.
If you’ve got something to say — what you loved, hated, or just want to debate:
→ hit reply to this email
→ or message us at info@valcariz.com
But I’ll tell you right now:
don’t bother trying to convince me to switch back to clipless.
I’m a flat pedal lifer.
See you out on the trails —
Claude



