

La saison des bikeparks est là. Enfin.
Le bonheur de rouler sur des pistes parfaitement — ou à peine — entretenues (ça dépend des spots, hein, je ne vise personne… ni aucun lieu mythique où j’ai passé des heures à rider) est enfin de retour.
On charge la voiture jusqu’au plafond. On oublie toujours un gant. On débarque à son bikepark préféré, excité comme un gamin.
Et perso — va savoir pourquoi — c’est toujours au bikepark que tout se desserre.
Un frein me lâche, une vis se fait la malle, un truc cloche.
Je roule souvent, j’entretiens mes vélos (plus ou moins bien, j’avoue), et pourtant… c’est pile après une heure de route que le matos décide de faire grève.
Pas de bol.
Heureusement, j’ai ma caisse à outils bien garnie. Et au pire, on bricole sur place.
Sur place, on retrouve les potes.
On se chauffe.
On tente cette ligne qu’on n’a jamais osée.
On va un peu plus vite.
On saute un peu plus loin.
Le bikepark, c’est le spot parfait pour repousser ses limites.
Tu peux refaire la même ligne cinq fois. Et ça, c’est la meilleure façon de progresser vite.
Dans ma tête, j’imagine toujours envoyer LA ligne.
La grosse.
Celle que j’ai repérée sur YouTube, visualisée la veille, saut par saut.
Puis j’arrive devant… et là je me dis que c’est quand même vachement plus gros que prévu.
Alors je commence par la bleue. Puis la rouge. Puis — si les bras suivent et que le cerveau est débranché — cette fameuse ligne XXL.
Parfois, ça passe. Parfois, non. Le cerveau refuse de se mettre en veille. On se trouve des excuses.
Mais c’est pas grave. Faut bien en garder pour la prochaine.
Et en fin de journée, je repars avec le smile.Content d’avoir osé.D’avoir repoussé mes limites.Et même quand je reste sur ma faim… ça veut juste dire qu’il reste un truc à venir chercher.
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The Bike Park Season Is Finally Here
The joy of riding perfectly — or barely — maintained trails (depending on the spot… not naming names, of course, not even that one mythical place where I’ve spent countless hours riding) is finally back.
You pack the car to the roof. You forget a glove — always.
You show up at your favorite bike park, stoked like a kid.
And for some reason — I don’t know why — it’s always at the bike park that everything decides to fall apart.
A brake gives up, a bolt disappears, something’s off.
I ride often. I maintain my bikes (well… kind of), and still — it’s always after that hour-long drive that my gear goes on strike.
No luck? Maybe.
But hey, I usually have a well-stocked toolbox. Worst case, we MacGyver it on-site.
You meet up with friends. You get hyped.
You try that line you’ve never dared.
You go a little faster. You jump a little further.
The bike park is the perfect place to push your limits.
You can ride the same line five times if you want. That’s the fastest way to improve.
In my head, I’m always visualizing the line.
The big one. The one I’ve scoped out on YouTube. Watched 20 times.
Built it up jump by jump in my mind.
Then I stand in front of it and think…
"Ok, that’s way bigger than I expected."
So I start on the blue.
Then the red.
And maybe — if the arms hold and the brain lets go — the big one.
Sometimes it works.
Sometimes it doesn’t.
The brain refuses to shut down. You find excuses.
But it’s all good. Gotta save some goals for next time.
And by the end of the day, I head home with a huge grin.
Proud of what I sent. Proud of what I dared.
And even if I held back a little… it just means there’s more to go chase.

Développer un pantalon plus light (parce que même l'été, je roule en fut')
Pour moi, rouler en pantalon, c’est une religion.
Comme les pédales plates — dont j’ai déjà chanté les louanges dans le dernier numéro.
Même quand il fait 30°, je reste fidèle à mon fut'.
Il était temps d’en créer un vraiment taillé pour l’été : léger, aéré, mais toujours prêt à en prendre plein la gueule.
Pourquoi autant aimer les pantalons ?
D’abord, pour le look. Franchement, je préfère mille fois celui d’un pantalon à celui d’un short.
Ensuite, parce que même en été… il pleut.
Et rouler dans la boue chaude, je préfère le faire en pantalon.
C’est plus pratique à la fin d’une session : tu l’enlèves, et hop — t’es à peu près propre dans la voiture.
(Plutôt que de ressembler à un burrito de gadoue écrasé entre deux sièges en tissu.)
Et surtout : les tiques.
Saloperie de passagères blindées, cramponnées à ton mollet, prêtes à te sucer la joie de vivre.
Le pantalon = barrière anti-bestioles.
Alors on a bossé.
🧵 La coupe ?
Presque identique au modèle standard. Juste un poil plus court à la cheville — parfait pour l’été.
🧵 Le tissu ?
Là, gros changement.
Il fallait du léger. Vraiment léger. Mais solide.
On a testé. Pendant deux ans.
Sur le vélo, en rando, dans la vie de tous les jours.
Résultat : un tissu clair, couleur Dune (beige, mais version stylée), ultra extensible, super respirant, et franchement light.
Si tu roules déjà avec nos pantalons, tu sentiras la différence direct quand la température grimpe.
Depuis que je le teste ?
C’est simple : c’est LE pantalon que je sors dès que l’été pointe le bout de son nez.
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Designing a Lighter Pant (Because I Ride in Pants — Even in the Heat)
For me, riding in pants is basically a belief system.
Same goes for flat pedals — but you already heard all about that in the last zine.
Even when it’s 30°C, I’m in pants.
So it was about time we built a pair made specifically for summer: lightweight, breathable, but still tough enough to take a beating.
Why pants, though?
First off — the look.
Let’s be honest: pants just look better. I’ll take them over shorts any day.
Second, because “summer” doesn’t always mean “dry.”
Hot, muddy rides? Way easier to deal with in pants.
And when the day’s over, you just peel them off and you’re more or less clean for the ride home.
(As opposed to looking like a busted mud burrito wedged between two cloth seats.)
And finally — ticks.
Tiny, evil hitchhikers, stuck to your calves like armored leeches, ready to ruin your day.
Pants = protection.
So yeah, we went to work:
🧵 The fit?
Almost identical to our OG pants — just a little shorter at the ankle for a cooler summer ride.
🧵 The fabric?
Biggest change by far.
We needed something really light — but still durable.
So we tested it. For two full years.
On the bike, on hikes, in everyday life.
The result?
A clean, Dune-colored fabric (okay, it’s beige, but trust me — it looks sharp), ultra-stretchy, super breathable, and ridiculously light.
If you already ride in our pants, you’ll feel the difference the moment temps start to climb.
Since I started riding in this pair?
No hesitation — it’s my go-to as soon as summer hits.

🎧 Qu’est-ce qu’on écoute cette fois ?
Road Trippin’ – Red Hot Chili Peppers
Pourquoi ? Parce que c’est chill.
Parfait pour la route vers ton bike park préféré.
Le genre de morceau qui calme un peu le jeu quand ton pied droit commence à rêver de podiums…
Et que ton portefeuille te rappelle les trois dernières amendes pour excès de vitesse.
C’est une vibe douce, planante.
Une respiration avant le gros son.
Un moment pour ralentir, pour sentir le paysage défiler et faire monter l’excitation tout doucement.
Pas besoin de tout envoyer tout de suite — la journée va être longue.
Et puis, dès que t’aperçois les montagnes…
🔊 Tu montes le son.
🔊 Tu montes le rythme.
Et là, tu sais que ça va rouler.
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🎧 What Are We Listening to This Time?
“Road Trippin’” – Red Hot Chili Peppers
Why? Because it’s chill.
Perfect for the drive to your favorite bike park.
The kind of track that calms the nerves when your right foot starts thinking about race podiums…
And your wallet remembers those last three speeding tickets.
It’s a slow, floaty vibe.
A breath before the blast.
A moment to soak up the scenery and let the stoke simmer.
You don’t need to send it right away — the day’s going to be long.
And then — just as the mountains appear on the horizon…
🔊 You turn it up.
🔊 You crank the tempo.
And you know: it’s game time.

Outro – Merci pour la lecture !
Merci d’avoir pris le temps de lire cette 3ᵉ édition.
Et un grand merci aussi pour tous les mails encourageants après la #2 — ça fait vraiment plaisir !
T’as envie de réagir ?
Une question, une remarque, une envie de débattre ?
📩 Réponds directement à ce mail,
ou écris-moi ici : info@valcariz.com
Je réponds à tout, avec plaisir.
Bon ride, et à très bientôt sur les trails !
Claude
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Outro – Thanks for Reading!
Thanks for taking the time to read this third edition.
And huge thanks again for all the kind emails after Issue #2 — it means a lot!
Got thoughts? Questions? Want to debate something?
📩 Just reply to this email,
or drop me a line at info@valcariz.com — I’ll happily respond to every message.
Ride safe. Ride hard.
See you on the trails!
—Claude



